Sur le chemin de Régordane, à Belle Poile…

Constant Fossat, le libre penseur de Marilhières

(24 mai 1881 - 12 juillet 1927 à Marilhières)

 

"La libre pensée", l’expression est attribuée à Victor Hugo… "elle rejette le privilège en matière politique, le profit en matière économique…".

21 mars 1848 première "société démocratique des libres penseurs" présidée par Jules Simon. Ces sociétés seront libres à partir de 1860.
Le 20 juin 1869, création de la société de secours mutuel.
La libre pensée triomphe lors de la loi de séparation de l’église et de l’Etat, le 9 décembre 1905. Dans ses statuts figure la garantie du caractère purement civil des obsèques en déposant un testament comme le fit Marie Bonneval (1841 - 1918), comme le fit Constant Fossat, le 6 mai 1910.

Ouvrier de l’usine de tanin "Ausset Hermet", à Génolhac, Constant Fossat participe à la société de secours mutuels et de retraite "La Gardonnette" : accorder à ses membres les secours pharmaceutiques  ainsi qu’une indemnité journalière ; constituer les premiers éléments d’un   livret de retraite…
"
On n’avait jamais vu autant de drapeaux à "Belle Poile" pour ses obsèques"… cette remarque, en recoupant des témoignages a permis d’identifier sa tombe, très récemment ("Belle Poile" se situe entre Génolhac et Pont de Rastel).

La carte postale envoyée par Constant Fossat, le 22 avril 1918, à son ami Gaston Benoit.

Lundi 22 avril 1918.

 

Bien cher ami,
Je t’ai envoyé cette fleur toute rouge pour que tu fasses trembler tous les réactionnaires de la      commune de Génolhac. Bien le bonjour chez toi et aux camarades de l’usine.
Reçois une bonne poignée de mains de ton Camarade.

Constant.
Vive la sociale.

 

Ci-dessus : verso de la carte postale

Lors d’un entretien avec Georges Dayan, Député du Gard et ami de François Miterrand, Jean Pierre   Olivier (Président de l’association "La voie Régordane"), lui présenta cette carte avec un commentaire humoristique :

"1918… la rose au poing existe depuis longtemps à Génolhac !".

 

Georges Dayan emprunta la carte pour la montrer à son ami Président… qui la rendit avec un petit mot.

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